Longueur du réseau | 2 200 km[1] |
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dont électrifiés | 1 014 km[1] |
Écartement | 1 435 mm |
Trafic voyageurs | 39,5 millions de voyageurs (2014) |
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Trafic de fret | 34,6 millions de tonnes transportées (2014) |
Gestionnaire d'infrastructure | ONCF |
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Exploitant | ONCF |
Le réseau des chemins de fer marocain est aujourd'hui parmi les réseaux les plus moderne d'Afrique. Son développement est pourtant extrêmement complexe du fait de l'histoire du pays. Le choix des écartements, les tracés, et certaines décisions lourdes de conséquences telles que l'électrification ont souvent eu des motivations politiques.
Il consiste en un axe principal d'orientation générale nord-sud reliant Oujda au nord-est à Marrakech au centre-sud, via Fès, Meknès, Kénitra, Rabat et Casablanca. Des lignes en antennes desservent Tanger, Nador, Oued Zem, El Jadida et Safi.
Deux ateliers principaux existent pour l'entretien du matériel, à Casablanca (traction électrique) et Meknès (traction diesel). Il existe également des dépôts bien équipés et capables d'assurer la maintenance courante à Marrakech, Oujda, Sidi Kacem, Rabat et Fès.
La ligne à grande vitesse Tanger-Casablanca, via Kénitra et Rabat, a été inaugurée le . C'est la première LGV d'Afrique. Cette ligne, dite « Ligne Atlantique », reliera à terme Marrakech et Agadir. Une autre LGV reliera le nord-est du Maroc (Nador et Oujda) à Rabat via Meknès et Fès, ce qui permettra de rapprocher le Rif oriental de l'ouest marocain.