Trash-talking

Le trash-talking, en français provocation verbale[1],[2] ou chambrage[3],[4], désigne le fait de tenir des propos insultants ou provocateurs envers un adversaire lors de compétitions sportives.

Profondément ancrée dans la culture du sport nord-américain[Selon qui ?], cette pratique a pour but principal de déstabiliser et intimider l'adversaire, mais peut également être humoristique.

L'usage du trash-talking est devenu courant dans de nombreux sports, et notamment au basket-ball et dans les sports de combat (boxe, notamment avec Mohamed Ali, dans les arts martiaux mixtes avec des sportifs comme Conor McGregor ou bien dans le catch). Toutefois, si l'usage en est admis dans le sport professionnel, il est généralement mal perçu dans le sport amateur et assimilé à un manque de fair-play.

Cette pratique a aussi diffusé dans d'autres catégories de sports ou de loisirs, comme le poker ou les compétitions de jeux vidéo en équipe.

  1. Olivier Eggermont, « Hockey : Trash talk et beau jeu, la finale de Tanguy Cosyns », sur La Capitale.be, 7 juillet 2015 : « à la suite du contact, le capitaine aussie, Ockenden, vient chez moi et me traite de « Pussy » (ndlr : de fillette). J’en ai rigolé et je n’ai pas réagi car le coach m’avait mis en garde contre ces provocations. [...] Un jeu inspiré par le « trash talk » du basket et auquel nous avons peu l’habitude en Belgique. Cette tentative de déstabilisation n’aura en tout cas pas fonctionné puisque nos Red Lions ont livré une prestation magnifique. »
  2. En anglais américain, trash talking désigne la pratique elle-même ; le trash talk désigne les propos eux-mêmes.
  3. Mathieu Faure, « De l'art de chambrer », sur So Foot.com, .
  4. Edwige Lawson-Wade, « Le Trash talking : source de motivation ou d’intimidation ? », sur Yahoo! Sport, .