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Un mot, pour tout dire, domine et illumine nos études: « comprendre ». Ne disons pas que le bon historien est étranger aux passions; il a du moins celle-là. Mot, ne nous le dissimulons pas, lourd de difficultés; mais aussi d'espoirs. Mot surtout chargé d'amitié. Jusque dans l'action, mais nous jugeons beaucoup trop. Il est si commode de crier « au poteau » ! Nous ne comprenons jamais assez. Qui diffère de nous - étranger, adversaire politique - passe, presque nécessairement, pour un méchant. Même pour conduire les inévitables luttes, un peu plus d'intelligence des âmes serait nécessaire; à plus forte raison pour les éviter, quand il en est temps encore. L'histoire, à condition de renoncer elle-même à ses faux airs d'archange, doit nous aider à guérir ce travers. Elle est une vaste expérience des variétés humaines, une longue rencontre des hommes. La vie, comme la science a tout à gagner à ce que cette rencontre soit fraternelle. Marc Bloch, Apologie pour l'histoire.


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Un grimpereau brun. (définition réelle 3 331 × 3 456)
Un grimpereau brun.
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Poème du jour

« C'est un trou de verdure où chante une rivière
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent ; où le soleil de la montagne fière,
Luit ; C'est un petit val qui mousse de rayons.

Un soldat jeune bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
Pale dans son lit vert où la lumière pleut.

Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.

Les parfums ne font plus frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit. »


Le Dormeur du val
Extrait de « Poésies »
1870
Arthur Rimbaud

Ce poème s'affiche de manière aléatoire : vous pouvez effectuer un nouveau tirage.

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