Ver du fumier

Eisenia fetida

Eisenia fetida
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Ver du fumier.
Classification
Règne Animalia
Embranchement Annelida
Classe Clitellata
Sous-classe Oligochaeta
Ordre Haplotaxida
Sous-ordre Lumbricina
Famille Lumbricidae
Genre Eisenia

Espèce

Eisenia fetida
(Savigny, 1826)

Synonymes

  • Allolobophora foetida (Savigny, 1826)[1]
  • Eisenia fasciata Backlund, 1948[1]
  • Eisenia fetida attica Tzelepe, 1943[1]
  • Eisenia fetida fimetoria Örley, 1881[1]
  • Eisenia foetida (erreur orthographique)[1]
  • Enterion fetidum Savigny in Cuvier, 1826 (basionyme)[1]
  • Lumbricus annularis Templeton, 1836[1]
  • Lumbricus annulatus Hutton, 1877[1]
  • Lumbricus brevispinus Gerstfeldt, 1859[1]
  • Lumbricus luteus Blanchard, 1849[1]
  • Lumbricus olidus Hoffmeister, 1843[1]
  • Lumbricus rubro-fasciatus Baird, 1871[1]
  • Lumbricus semifasciatus Burmeister, 1835[1]

Le ver du fumier (Eisenia fetida) est une espèce de vers de terre de la famille des Lumbricidae et du groupe des épigés vivant dans les couches superficielles de la terre et se nourrissant de la décomposition de matières organiques. Cette espèce est également connue sous divers autres noms vernaculaires tels que ver rouge, ver tigré et lombric du fumier.

Le ver du fumier est naturellement retrouvé dans les déchets organiques du sol en Europe où il résiste à des températures comprises entre 0 et  35°C en milieu naturel spontané[2]. Cette espèce est particulièrement disponible dans le commerce, principalement pour le lombricompostage domestique en appartement et la lombriculture, en raison de sa remarquable capacité à transformer les matières organiques en lombricompost de qualité. Il est également présent dans les composteurs de jardin où il apparaît spontanément et reste surtout au fond du composteur lors de la maturation du compost, après ou sans la phase thermophile (>40°C)[3]. Il dégrade les déchets verts peu ligneux ou les déchets de cuisine (épluchures, restes de repas, marc de café, sachet de thé, papier et carton, coquilles d'œufs, sciure)[4]. Il se cache à l'abri de la lumière et surtout sous la surface où il est protégé de la prédation par les oiseaux, merles, bécasses, mouettes en particulier très friands ainsi que par les taupes, blaireaux et sangliers[3]. Sa longévité dépend des conditions ambiantes, en milieu artificiel optimal, il peut vivre de deux à trois ans[5],[6].

  1. a b c d e f g h i j k l et m World Register of Marine Species, consulté le 11 janvier 2022
  2. « THESE - POLITIQUES URBAINES ET REPONSES AUXPROBLEMESDES DEJECTIONS CANINES EN VILLE.RETOUR D’EXPERIENCE DU LOMBRICOMPOSTAGE SUR 2 REFUGES CANINS » [PDF], sur VetAgro Sup (consulté le )
  3. a et b Bouché, Marcel B. (19..- ... ; écologiste),, Des vers de terre et des hommes découvrir nos écosystèmes fonctionnant à l'énergie solaire, Actes Sud, impr. 2014, cop. 2014 (ISBN 978-2-330-02889-3 et 2-330-02889-X, OCLC 875543655, lire en ligne), p. 84, 94, 96, 277, 278, 282
  4. « Vers de Compost - Eisenia Foetida - Boutique Jardinitis », sur Boutique Jardinitis (consulté le )
  5. « Les vers de compost - blogverslaterre », blogverslaterre,‎ (lire en ligne, consulté le )
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