Vidkun Quisling

Vidkun Quisling
Illustration.
Fonctions
Ministre-président du Gouvernement national
(aux côtés du Reichskommissar Josef Terboven)

(3 ans, 3 mois et 8 jours)
Prédécesseur Johan Nygaardsvold
(Premier ministre)
Successeur Johan Nygaardsvold
(Premier ministre)
Ministre de la Défense

(1 an, 9 mois et 19 jours)
Premier ministre Peder Kolstad
Jens Hundseid
Gouvernement Kolstad, Hundseid
Prédécesseur Torgeir Anderssen-Rysst
Successeur Jens Isak de Lange Kobro
Biographie
Nom de naissance Vidkun Abraham Lauritz Jonssøn Quisling
Date de naissance
Lieu de naissance Fyresdal (Suède-Norvège)
Date de décès (à 58 ans)
Lieu de décès Citadelle d'Akershus (Norvège)
Nature du décès Exécution par arme à feu
Nationalité Norvégienne
Parti politique Nasjonal Samling (1933 à 1945)
Conjoint Alexandra Andreïevna Voronina
Maria Vassilievna Passetchnikova
Profession Militaire

Signature de Vidkun Quisling

Vidkun Quisling
Ministre-présidents de Norvège

Vidkun Abraham Lauritz Jonnsøn Quisling prononciation est un homme d'État norvégien né le et mort fusillé le . Il est dans son pays le principal artisan de la collaboration avec l'occupant nazi pendant la Seconde Guerre mondiale. Son nom est passé dans le langage courant en Norvège et dans le monde anglophone comme synonyme de « traître ».

Fils d'un pasteur de l'Église de Norvège, Vidkun Quisling fait ses armes dans l'État-major de l'armée norvégienne, puis voyage dans toute l'Europe dans les années 1920. Durant cette période, il contribue à plusieurs projets humanitaires menés par son compatriote Fridtjof Nansen. Il rentre en Norvège en 1929 et se lance dans la politique. De 1931 à 1933, il est ministre de la Défense au sein d'un gouvernement agrarien. Au terme de sa carrière gouvernementale, il fonde un parti d'inspiration fasciste, le Nasjonal Samling (« Rassemblement national »), qui réalise des scores anecdotiques lors des élections de 1933 et 1936 et reste un acteur de second plan sur la scène politique norvégienne.

Le , Quisling met à profit l'invasion allemande pour s'emparer du pouvoir par un coup d'État, mais, faute de soutien populaire ou institutionnel, il est contraint à la démission au bout d'une semaine. Il joue néanmoins un rôle important auprès des autorités allemandes. En 1942, les occupants lui permettent de revenir au pouvoir : il devient alors « ministre-président » d'un gouvernement collaborateur composé de membres du Nasjonal Samling. Après la libération de la Norvège, il est arrêté et jugé pour haute trahison, meurtre et complicité de meurtre, vol et détournement de fonds. Il est condamné à mort et exécuté à la citadelle d'Akershus le .