En terminologie ferroviaire, une voie de garage, au sens réglementaire SNCF du terme, est une voie de service, (par opposition à voie principale[1]), dont la longueur utile est, en général, supérieure ou égale à celle des trains les plus longs, et dont la fonction est d'assurer l'« effacement » d'une circulation lente circulant devant un ou plusieurs trains plus rapides. Le garage du train lent permet au train rapide, souvent un train de voyageurs, de poursuivre sa marche sans subir de ralentissement.
Ces voies de garage, appartenant au groupe des voies de service, sont en général parallèles à la voie principale et se situent dans les gares. Elles peuvent également se rencontrer dans les faisceaux de voies de service des grandes gares.
Parmi le groupe des voies de service, on peut distinguer par exemple des voies de garage, de circulation, de stationnement, de réception, de débords ou de cours. Elles déterminent selon leurs utilisations des restrictions plus ou moins importantes pour leur accès, vitesse de circulation ou encore protection.
Une voie de service ayant la fonction de voie de garage est, le plus souvent, accessible de la voie principale, avec un aiguillage qui en permet l'accès direct à une vitesse réduite. Une signalisation appropriée informe à distance le mécanicien que son train va être dirigé sur une telle voie, lui donne la vitesse à ne pas dépasser au franchissement de l'aiguille prise en pointe et en déviation. Une fois le train rentré sur la voie, sa vitesse de circulation normalement prescrite par la réglementation est quelquefois rappelée par une signalisation sur le terrain. La sortie de cette voie de garage est, en général, commandée par un signal carré violet.