Voyager 1

Voyager 1
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Vue d'artiste de la sonde spatiale Voyager 1.
Données générales
Organisation Drapeau des États-Unis NASA
Constructeur Drapeau des États-Unis JPL
Programme Programme Voyager
Domaine Étude de Jupiter, Saturne, de leurs lunes et du milieu interstellaire
Type de mission Survols
Statut En activité
Lancement
(47 ans, 2 mois et 13 jours)
Lanceur Titan IIIE-Centaur
Identifiant COSPAR 1977-084A
Protection planétaire Catégorie II[1]
Site http://voyager.jpl.nasa.gov
Principaux jalons
Lancement
Survol de Jupiter
Survol de Saturne
Passage du Choc terminal
Sortie de l'Héliosphère
Distance par rapport au Soleil 24 077 845 440 km au à 12 h 25
Distance par rapport à la Terre 24 047 223 226 km au à 12 h 25
Caractéristiques techniques
Masse au lancement 721,9 kg
Masse instruments 105 kg
Masse ergols 90 kg
Δv 143 m/s
Contrôle d'attitude Stabilisé 3 axes
Source d'énergie 3 générateurs thermoélectriques à radioisotope, assistance gravitationnelle
Puissance électrique 470 watts (au lancement)
Principaux instruments
ISS Caméras
IRIS Spectromètre infrarouge
UVS Spectromètre ultraviolet
CRS Analyse rayons cosmiques
LECP Particules à faible énergie
PPS Photopolarimètre
PRA Récepteur ondes de plasma
PLS Détecteur de plasma
PWS Récepteur ondes de plasma
RSS Radio science
MAG Magnétomètre

Voyager 1 est une sonde spatiale, jumelle de Voyager 2, du programme spatial Voyager de la NASA. Lancée le , elle est destinée à l'étude des planètes externes du Système solaire, qui n'ont avant elles été observées qu'au moyen de télescopes situés sur Terre, notamment les systèmes de Jupiter et de Saturne.

Voyager 1 et 2 sont à l'origine d'un grand nombre de découvertes sur le Système solaire, remettant parfois en question ou affinant les modèles théoriques existants et, à ce titre, sont parmi les missions spatiales les plus fructueuses de l'agence spatiale américaine. Parmi les résultats les plus remarquables figurent le fonctionnement complexe de la Grande Tache rouge de Jupiter, la première observation des anneaux de Jupiter, la découverte du volcanisme sur Io, la structure étrange de la surface d'Europe, la composition de l'atmosphère de Titan, la structure inattendue des anneaux de Saturne ainsi que la découverte de plusieurs petites lunes de Jupiter et de Saturne. La sonde est aussi à l'origine de la célèbre photographie Un point bleu pâle (Pale Blue Dot en anglais) de la planète Terre, prise en 1990 à une distance de 6,4 milliards de kilomètres, ce qui en a fait la photographie la plus lointaine jamais prise pendant 27 ans.

La sonde spatiale fait preuve d'une grande longévité et dispose toujours en 2024 d'instruments opérationnels qui collectent des données scientifiques sur le milieu traversé. Elle quitte en l'héliosphère et progresse depuis dans le milieu interstellaire, même si à compter de 2020, les instruments devront être progressivement arrêtés pour faire face à l'affaiblissement de sa source d'énergie électrique. Voyager 1 ne sera plus capable de transmettre de données au-delà de 2025[2]. Au , la sonde est à environ 24 milliards de kilomètres (161 unités astronomiques) de la Terre, ce qui en fait l'objet d'origine humaine le plus éloigné de son origine, porteur du message de l'humanité Voyager Golden Record vers l'Univers.

  1. (en) « Solar System Missions », sur NASA Office of Planetary Protection (consulté le ).
  2. (en) « Voyager - The Spacecraft », sur voyager.jpl.nasa.gov, Jet Propulsion Laboratory, NASA (consulté le ).