Wallon

Wallon
Pays Belgique, France, États-Unis, Suède
Région Wallonie, Ardennes, Wisconsin
Nombre de locuteurs 360 000 (2018)[1]
Nom des locuteurs wallophones
Typologie SVO (+ VSO), flexionnelle, syllabique
Classification par famille
Statut officiel
Langue officielle langue régionale endogène de Belgique
Codes de langue
IETF wa
ISO 639-1 wa
ISO 639-2 wln
ISO 639-3 wln
Étendue langue individuelle
Type langue vivante
Linguasphere 51-AAA-hf
Glottolog wall1255
ELP 2991
État de conservation
Éteinte

EXÉteinte
Menacée

CREn situation critique
SESérieusement en danger
DEEn danger
VUVulnérable
Sûre

NE Non menacée
Langue en danger (DE) au sens de l’Atlas des langues en danger dans le monde
Échantillon
Article premier de la Déclaration universelle des droits de l'homme en rfondou walon (voir le texte en système Feller avec l'accent liégeois, ou en français).

Prumî årtike.
Tos les omes vinèt å monde libes et ewals po çou k' est d' leu dignité et d' leus droets. Leu råjhon et leu consyince elzî fwait on dvwer di s' kidure inte di zels come des frés.
Carte
Image illustrative de l’article Wallon
Situation du wallon parmi les langues d'oïl.

Le wallon (autonyme : walon /wa.ˈlɔ̃/) est une langue d'oïl parlée en Belgique, en France, et très résiduellement dans la partie nord-est de l'État américain du Wisconsin[2]. Elle est reconnue comme langue régionale endogène par la Communauté française de Belgique, au sein de laquelle elle est la plus importante des langues romanes endogènes ès superficie (70 à 75 % de la région wallonne) et de la population (1 000 000 à 1 300 000 locuteurs en 1998, 360 000 en 2018)[3],[4].

Le wallon fait partie d'un groupe de langues qui comprend le picard, le franc-comtois et le lorrain. Ces langues ont en effet un certain nombre de caractéristiques en commun, dont une influence germanique. Le wallon était la langue la plus parlée en Belgique romane jusqu'à la Première Guerre mondiale. Depuis, son usage dans la vie quotidienne s'est largement réduit au profit du français, qui est devenu la principale langue de la Wallonie.

Langue de la partie romane de l'ancien diocèse de Liège, le wallon se compose de quatre grandes variétés dialectales et d'une forme normalisée. Ses locuteurs peuvent être appelés des Wallons[5], mais ce terme se référant avant tout aux habitants de la Wallonie, on lui préfère de plus en plus celui de wallonophone[6] (walon-cåzant ou walon-djåzant en wallon).

Locuteur du wallon central racontant sa rencontre avec des Wallons du Wisconsin.
  1. Anne-Sophie Leurquin, « Le wallon n’est pas une langue qu’on spotche », Le Soir,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  2. Université du Wisconsin : collection de documents sur l'immigration wallonne au Wisconsin, enregistrements de témoignages oraux en anglais et wallon, 1976 (en) « University of Wisconsin Digital Collection : Belgian-American Research Collection », sur digicoll.library.wisc.edu (consulté le ).
  3. Jean-Michel Eloy (Éditeur scientifique) et Centre d'études picardes (Amiens) (Éditeur scientifique), Évaluer la vitalité : variétés d'oil et autres langues (Actes du colloque international Évaluer la vitalité des variétés régionales du domaine d'oïl, 29-30 nov. 1996, Amiens), Amiens, Centre d'études picardes, coll. « Centre d'études picardes » (no 47), , 270 p. : ill., couv. ill. ; 23 cm (ISBN 2-85925-011-5, ISSN 0338-098X, BNF 36702969).
  4. Anne-Sophie Leurquin et Caroline Quevrin, « Le wallon n'est pas une langue qu'on spotche » Accès libre, Le Soir, (consulté le ).
  5. « L'acception linguistique […] respectivement belge et dialectologique » Albert Henry 1990, p. 59.
  6. « UCL /FLTR - Programme d'études : ROM2471 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur www.ucl.ac.be