WikiLeaks | |
Adresse | www.wikileaks.org[note 1] Adresse IP : http://195.35.109.53/ |
---|---|
Description | Lanceur d'alerte |
Slogan | (en) We open governments. |
Langue | Anglais (chaque source étant dans sa langue originale) |
Propriétaire | Sunshine Press Prod[1]. |
Créé par | Julian Assange[2] |
Lancement | |
État actuel | En activité |
modifier |
WikiLeaks (/wɪkiˈliːks/[3]) est une organisation non gouvernementale sans but lucratif fondée par Julian Assange en 2006, qui publie des documents classifiés, les leaks (« fuites »), provenant de sources anonymes. WikiLeaks n'est pas affiliée à Wikipédia ou à la Wikimedia Foundation.
Sa raison d'être est de donner une audience aux lanceurs d'alerte et aux fuites d'information, tout en protégeant leurs sources. Plusieurs millions de documents relatifs à des scandales de corruption, d'espionnage et de violations de droits de l'homme concernant des dizaines de pays à travers le monde ont été publiés sur le site depuis sa création.
Son fondateur, Julian Assange est au cœur d'une affaire politico-judiciaire et médiatique depuis 2010, vivant dans la crainte de persécutions des États-Unis, et d’être extradé vers le camp de Guantánamo, à la suite de la publication massive de câbles diplomatiques américains sur la guerre en Irak et en Afghanistan — avec notamment la vidéo Collateral murder — et il s’évertue pour cela à échapper à toutes les mesures de coercition de la justice — il se réfugie notamment pendant 7 ans à l'ambassade d'Équateur à Londres — qui pourrait l’amener à un jugement partial par les américains.
En novembre 2010, le site affirme : « les principes généraux sur lesquels notre travail s'appuie sont la protection de la liberté d'expression et de sa diffusion par les médias, l'amélioration de notre histoire commune et le droit de chaque personne de créer l'histoire. Nous dérivons ces principes de la Déclaration universelle des droits de l'homme. En particulier, l'article 19[note 2] inspire le travail de nos journalistes et autres volontaires[trad 1],[4]. »
Les publications de WikiLeaks ont fait l'objet de milliers d'articles à travers le monde, déclenchant de violentes polémiques et des tentatives d'intimidation au plus haut niveau. Le site a dû en conséquence faire face à des problèmes techniques et financiers qui ont menacé son existence même[5],[6]. Cependant, son action trouve de nombreux défenseurs, de Noam Chomsky à Lady Gaga en passant par Éric Cantona.
À partir de juillet 2010, les révélations de WikiLeaks ont commencé à être relayées par de grands quotidiens nationaux, comme le New York Times, The Guardian, Le Monde, El País et Der Spiegel, souvent en Une. Par la suite, d'autres médias ont eu accès aux informations que publiait en exclusivité l'organisation, dans le cadre notamment du Cablegate : Aftenposten en Norvège, 20 Minutes en France, Die Welt en Allemagne, Svenska Dagbladet en Suède, Politiken au Danemark et De Standaard en Belgique. Le filtrage des révélations par des médias, permettant de leur conférer un style journalistique plus facile à appréhender et d'occulter d'éventuelles mentions dangereuses pour des particuliers, est depuis devenu l'une des principales méthodes de publication de l'organisation.
WikiLeaks suspend officiellement ses activités éditoriales le pour mobiliser toutes ses ressources contre un blocus financier orchestré à son encontre depuis par VISA, Mastercard, Bank of America, PayPal et Western Union[7]. Ce blocus, selon le fondateur de WikiLeaks, a détruit 95 % de ses revenus. L'organisation trouve une parade en acceptant désormais les cryptomonnaies : Bitcoin ou d'autres monnaies électroniques tels Monero ou Zcash (en) qui sont anonymes et intraçables.
En juillet puis octobre 2012, WikiLeaks reprend la diffusion d'informations sensibles concernant respectivement la Syrie (« Syria Files ») et les politiques de détention des États-Unis (« Detainee Policies »)[8],[9]. L'organisation a depuis révélé plusieurs millions de documents, dont 500 000 provenant du seul ministère des Affaires étrangères saoudien.
À partir du , WikiLeaks subit une attaque par déni de service[10] qui empêche les internautes de se connecter au site et également à celui du Fonds de Défense de la Neutralité du Net (FDN2)[11], plateforme française, permettant de réaliser des dons au profit de diverses associations dont WikiLeaks. Le site est à nouveau accessible dès le 14 août. Une plainte est déposée par la FDN2.
En , l'organisation aide Edward Snowden à sortir de Hong Kong et à obtenir l'asile politique en Russie.
En 2015, l'organisation révèle que de nombreux membres de l'élite française, y compris trois présidents de la République, ont été espionnés par la NSA.
Lors des semaines précédant l'élection présidentielle américaine de 2016, WikiLeaks révèle quotidiennement des e-mails piratés de la direction du Parti démocrate, faisant, selon de nombreux médias, ouvertement campagne pour Donald Trump[12],[13],[14],[15],[16]. WikiLeaks est également accusé par la CIA d'avoir favorisé l'élection de Trump avec l'aide de la Russie[17].
Julian Assange est incarcéré à la prison de haute sécurité de Belmarsh au Royaume-Uni depuis le , jour de son arrestation à l'ambassade d'Équateur. La justice britannique le détient dans des conditions psychologiquement difficiles[18]. Le [19], la justice britannique autorise formellement son extradition vers les États-Unis (décision dont il peut encore faire appel), où il encourt jusqu’à 175 ans de prison pour « espionnage » dans le cadre de ses activités avec WikiLeaks.
Erreur de référence : Des balises <ref>
existent pour un groupe nommé « note », mais aucune balise <references group="note"/>
correspondante n’a été trouvée
<ref>
incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées sunshinepress
<ref>
incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées aboutwikileaks
Erreur de référence : Des balises <ref>
existent pour un groupe nommé « trad », mais aucune balise <references group="trad"/>
correspondante n’a été trouvée