Wilfrid Laurier | ||
Fonctions | ||
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Chef du Parti libéral du Canada | ||
– (31 ans, 7 mois et 25 jours) |
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Prédécesseur | Edward Blake | |
Successeur | Daniel Duncan McKenzie | |
Député à la Chambre des communes | ||
– (41 ans, 2 mois et 20 jours) |
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Élection | 28 novembre 1877 | |
Réélection | 17 septembre 1878 20 juin 1882 22 février 1887 5 mars 1891 23 juin 1896 30 juillet 1896 7 novembre 1900 3 novembre 1904 26 octobre 1908 21 septembre 1911 17 décembre 1917 |
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Circonscription | Québec-Est | |
Législature | 4e, 5e, 6e, 7e, 8e, 9e, 10e, 11e, 12e et 13e | |
Groupe politique | Libéral | |
Prédécesseur | Isidore Thibaudeau | |
Successeur | Ernest Lapointe | |
– (3 ans, 8 mois et 15 jours) |
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Élection | 22 janvier 1874 | |
Circonscription | Drummond—Arthabaska | |
Législature | 3e | |
Groupe politique | Libéral | |
Prédécesseur | Pierre-Nérée Dorion | |
Successeur | Désiré Olivier Bourbeau | |
Chef de l'opposition officielle | ||
– (7 ans, 4 mois et 7 jours) |
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Prédécesseur | Robert Borden | |
Successeur | Daniel Duncan McKenzie | |
– (9 ans et 17 jours) |
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Prédécesseur | Edward Blake | |
Successeur | Charles Tupper | |
7e premier ministre du Canada | ||
– (15 ans, 2 mois et 25 jours) |
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Prédécesseur | Charles Tupper | |
Successeur | Robert Borden | |
Président du Conseil privé de la Reine pour le Canada | ||
– (15 ans, 2 mois et 25 jours) |
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Prédécesseur | Auguste-Réal Angers | |
Successeur | Robert Borden | |
Bâtonnier d'Arthabaska | ||
– (1 an) |
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Prédécesseur | L.P. Eugène Crépeau | |
Successeur | Edward John Hemming | |
Député à l'Assemblée législative du Québec | ||
– (2 ans, 6 mois et 5 jours) |
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Élection | 11 juillet 1871 | |
Circonscription | Drummond-Arthabaska | |
Législature | 2e | |
Groupe politique | Libéral | |
Prédécesseur | Edward J. Hemming | |
Successeur | William John Watts | |
Biographie | ||
Nom de naissance | Henry Charles Wilfrid Laurier | |
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Saint-Lin–Laurentides (Canada-Est, Canada-Uni) | |
Date de décès | (à 77 ans) | |
Lieu de décès | Ottawa (Ontario, Canada) | |
Sépulture | Cimetière Notre-Dame d'Ottawa | |
Nationalité | Canadienne | |
Parti politique | Parti libéral du Canada Parti libéral du Québec |
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Conjoint | Zoé Lafontaine | |
Famille | Romuald-Charlemagne Laurier (demi-frère) Robert Laurier (neveu) |
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Diplômé de | Université McGill | |
Profession | Journaliste Écrivain Avocat Essayiste |
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Religion | Catholicisme | |
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Wilfrid Laurier, né Henry Charles Wilfrid Laurier le à Saint-Lin-de-Lachenaie (actuel Saint-Lin–Laurentides, au Québec) et mort le à Ottawa, en Ontario, est un avocat, journaliste, homme d'État et le septième premier ministre du Canada du au ainsi que le premier Canadien français à accéder à ce poste.
D'abord opposé à la Confédération, il ne conteste pas l'Acte de l'Amérique du Nord britannique de 1867, une fois adopté à Londres le . La création du Dominion du Canada est pour lui un fait accompli et il décide de s'y rallier définitivement.
Député libéral à l'Assemblée législative du Québec de 1871 à 1874, Wilfrid Laurier est élu député fédéral en 1874, poste qu’il occupera pendant 45 ans, à l'exception d'un mois à l'automne 1877. Il devient chef du Parti libéral du Canada en 1887, succédant à Edward Blake. Il est le premier Canadien français à devenir premier ministre du Canada en 1896. Il est fait « Sir » lors du jubilé de diamant de la reine Victoria, le .
Il entretient l’ambigüité lorsqu’il est question du respect des droits du français dans les provinces à majorité anglophone, du maintien d’écoles confessionnelles et du rôle du Canada au sein de l’Empire britannique.
Sa posture d’équilibriste lui vaut de grands succès électoraux au début du 20e siècle, mais également de vives critiques de la part des conservateurs anglophones et des nationalistes canadiens-français, pour qui ses efforts de conciliation sont synonymes d’indécision chronique ou de compromission.
Wilfrid Laurier est un orateur exceptionnel, aussi bien en anglais qu'en français. Son éloquence est remarquée autant par ses partisans que par ses adversaires politiques. Le surnom « silver-tongued Laurier » ou « l’homme à la parole d’argent » lui est attribué en 1886 par le Montreal Star, un journal anglophone conservateur, après un important discours sur la pendaison du chef métis Louis Riel.
Les divisions découlant de la Première Guerre mondiale ternissent la fin de sa carrière politique. Le compromis et la conciliation tant recherchés par Laurier semblent des avenues futiles face aux importantes tensions nationales qui éclatent pendant la crise de la conscription de 1917-1918. Son rêve d’unité nationale reste toutefois vivant.