Zine el-Abidine Ben Ali زين العابدين بن علي | |
Zine el-Abidine Ben Ali en 2008. | |
Fonctions | |
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Président de la République tunisienne | |
– [N 1] (23 ans, 2 mois et 7 jours) |
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Élection | 2 avril 1989 |
Réélection | 20 mars 1994 24 octobre 1999 24 octobre 2004 25 octobre 2009 |
Premier ministre | Hédi Baccouche Hamed Karoui Mohamed Ghannouchi |
Prédécesseur | Habib Bourguiba |
Successeur | Fouad Mebazaa (intérim) Moncef Marzouki |
Premier ministre tunisien | |
– (1 mois et 5 jours) |
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Président | Habib Bourguiba |
Gouvernement | Ben Ali |
Prédécesseur | Rachid Sfar |
Successeur | Hédi Baccouche |
Ministre tunisien de l'Intérieur | |
– (1 an, 6 mois et 10 jours) |
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Président | Habib Bourguiba |
Premier ministre | Mohamed Mzali Rachid Sfar Lui-même |
Gouvernement | Mzali |
Prédécesseur | Mohamed Mzali |
Successeur | Habib Ammar |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Hammam Sousse (Tunisie) |
Date de décès | (à 83 ans) |
Lieu de décès | Djeddah (Arabie saoudite) |
Nature du décès | Cancer de la prostate |
Sépulture | Al Baqi, Médine (Arabie saoudite) |
Nationalité | tunisienne |
Parti politique | PSD (avant 1988) RCD (1988-2011) |
Conjoint | Naïma Kefi (1964-1988) Leïla Trabelsi (1992-2019) |
Diplômé de | École spéciale militaire de Saint-Cyr École de l'artillerie Senior Intelligence School de Fort Holabird School for Anti-Aircraft Field Artillery du Texas |
Profession | Militaire |
Religion | Islam sunnite malikite |
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Premiers ministres tunisiens Présidents de la République tunisienne |
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Zine el-Abidine Ben Ali (arabe : زين العابدين بن علي), né le à Hammam Sousse (Tunisie) et mort le à Djeddah (Arabie saoudite), est un militaire et homme d'État tunisien. Il est président de la République tunisienne du au .
Après avoir occupé plusieurs postes au sein de l'armée et de la sûreté nationale, il devient en 1986 ministre de l'Intérieur dans le gouvernement Rachid Sfar, puis remplace celui-ci comme Premier ministre en 1987. Il dépose peu après le président Habib Bourguiba pour « raisons médicales », et lui succède en vertu de l'ordre protocolaire. Son accession au pouvoir intervient à une époque où le pays est en proie aux luttes de succession, aux tensions politiques et économiques et à la montée de l'islamisme.
Sous sa présidence, la Tunisie est classée première en termes de compétitivité économique en Afrique. Le pays jouit d'une bonne image dans le monde occidental, en particulier grâce à la place qu'il accorde aux femmes : remontant à l'ère bourguibienne, le statut de la femme tunisienne est notamment renforcé en 1993 avec la suppression de son obligation d'obéissance à son mari. Des organisations non gouvernementales et des médias étrangers dénoncent cependant sa politique en matière de droits de l'homme, la qualifiant de dictatoriale, notamment du fait de l'emprisonnement et de la torture d'opposants, ainsi que des atteintes à la liberté de la presse.
Au début de l'année 2011, un mouvement de protestation populaire, inaugurant le début du « Printemps arabe », le contraint à quitter le pays. Il abandonne ainsi la présidence de la République pour se réfugier à Djeddah, en Arabie saoudite. En 2018, à l'issue de plusieurs procès par contumace, le total des peines prononcées à son encontre atteint plus de 200 ans de prison. Il meurt l'année suivante.
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